Décidément, j’ai l’art de revenir sur des sujets déjà abordés 🙂
Je reviens donc sur l’apolitisation (la politisation ?) des J.O. de 北京.
Il paraît donc que les JO et la politique doivent être séparés, qu’il ne faut surtout pas les mêler. Ah ! Que penser du parcours de la flamme en Chine (中国) ?
Ainsi donc, la flamme passe par quelques lieux prestigieux de Chine : 韶山 (Shaoshan), 广安 (Guang’an), 鸡西 (Jixi). La ville natale de Mao Zedong, de Deng Xiaoping, de Hu Jintao (actuel président). Mais aussi la ville natale de Jiāng Zémín.
Mais, bizarrement, elle ne passe pas par la ville natale de 秦始皇帝 (Qin Shi Huangdi), premier empereur de la dynastie Qin, d’où vient le mot Chine ; ou de 溥儀 (Puyi) le dernier empereur. On n’encense que le parti communiste.
Bref, absolument rien de politique dans les JO.
- Le relais olympique célèbre la Chine révolutionnaire (sur le site du Soir)
- Une spécialité olympique chinoise (sur le site de la Libre Belgique)
Les pays Communistes pensent toujours que le système qu’ils prônent est le meilleur. Mais au fond, nous autres Européens, ne sommes nous pas aussi un peu (beaucoup?) comme ça?
Ah mais, ce n’est pas le point que je voulais soulever.
On a d’un côté le gouvernement chinois qui crie à qui veut bien l’entendre que les JO ne sont pas politiques. On a le CIO qui défend le même point de vue.
Ensemble, ils n’ont pas arrêté de le faire savoir à chaque protestation à propos des JO de pékin.
Et là, vlan !, la flamme suit un parcours manifestement politique.
Il n’y aurait pas une petit contradiction ?